En plus des autres symboles de la
2è révolution industrielle, Liverpool a une histoire, plus ancienne et tout
aussi réjouissante, de principal port d’arrivée des esclaves africains en
Europe. Ça ajoute au poids de l’histoire dans la ville, et à son potentiel d’exploitation
du genre humain : esclaves, prolétaires, tout y passe.
Pourtant, sur ces
amoncellements de destins brisés et de vies concassées par les rouages de la
machine occidentale prête à tout pour son bonheur, au milieu de cette galerie
de fantômes et de ruines, un bon nombre d’autochtones ont bravé la pluie et le
spleen pour produire de la joie, de l’espoir, de l’harmonie…Pour n’en citer que
quatre, John, Paul, Ringo et George, dont les vestiges sont toujours debout, en
banlieue liverpudlienne. Pas de grappes de touristes, un type qui de temps en
temps s’arrête, prends une photo, et repart, le regard rêveur. Les locals ne semblent pas faire gaffe qu’ils
vivent littéralement dans une chanson des Beatles, et c’est très bien comme ça.
Graffitis hommages sur la devanture des Strawberry Fields, en banlieue de Liverpool |
Détail du portail du square "Strawberry Fields", lieu de refuge du jeune Lennon |
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