mardi 15 janvier 2013

L'Hôtel Particulier

Avant d'être un épouvantail Gainsbarre pour chaînes de télé en manque de trash dans une décennie qui n'avait pourtant pas besoin de ça...Avant les billets cramés et autres provocations terminales...Lucien Ginzburg accomplit des oeuvres que l'on peut qualifier de considérables, et pas seulement de lapin.
 

Dont, bien sûr, L'Histoire de Melody Nelson, orchestrée par Jean-Claude Vanier. Qui comporte, entre autres bijoux sombres, cette mémorable déambulation dans une maison close baroque, avec décorations rococos et cris de plaisir de Jane-Melody : "L’Hôtel Particulier". Dont voici une modeste tentative de mise en images...



 "Des escaliers, des couloirs sans fin se succèdent
 Décorés de bronzes baroques, d'anges dorés,
D'Aphrodites et de Salomés."

 

 "S'il est libre, dites que vous voulez le quarante-quatre
C'est la chambre qu'ils appellent ici de Cléopâtre"




"Dont les colonnes du lit de style rococo
Sont des nègres portant des flambeaux."

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