Les bureaux ont fermé. On débarasse les lieux, siouplaît.
Ce n'est tout de même pas Detroit, mais de vieux fauteuils en cuir craqué trônent encore sur les hauts plateaux désertiques.
Depuis le déménagement on est au calme. Des gosses geignent au loin, mais cela reste supportable ; un genre de ressac. On n'est pas dérangé, on peut se concentrer sur les symétries.
Même le vent ne fait pas de bruit, il ne reste plus que deux vieux fantômes pour faire la ronde encore, et encore, alors qu'il n'y a plus rien à voler.
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