Les talons sado-masos de "Venus In Furs", la jeune Cendrillon qui danse comme s'il n'y avait pas de lendemain comme dans "All Tomorrow's Parties"...Et ces rockers sépia qui se déhanchent sur une quelconque Surf Music...
Car après tout Lou Reed et le Velvet, autour de la mise en scène urbaine et décadente, c'était (aussi) une base de surf music, riffs efficaces à la Link Wray ! Tout ça semble aberrant et pourtant, suffit d'entendre des enregistrements de concerts pirates, comme le "Live at Max's Kansas City"...Pour comprendre que "Sweet Jane" et "Rock'n'Roll" et "Who Loves The Sun", enfin tout ce que le vieux Lou a sorti de son chapeau dès que John Cale l'extrémiste eût claqué la porte de la Factory...Eh bien, tout ça se rapproche très fort de l'insouciance surf, avec trémolo et slide à volonté. Avec l'inquiétude sous-jacente et le vice qui dégouline, tout de même. Faut pas déconner.
Des gens s'amusent en contre-jour, le danger guette pourtant derrière ces talons aiguilles affutés comme des pics à glace : un meurtre en arrière-plan, pourquoi pas ?
Nous sommes dans Blow-Up d'Antonioni...
Bien sûr toutes ces images n'illustrent que très peu la froideur et le vice du plus grand groupe du monde. Mais il faut bien commencer quelque part. Rappelons-nous les paroles, exemptes de toute chaleur, de la glaciale Nico :
"And what costume shall the poor girl wear
To all tomorrow's parties
A hand-me-down dress from who knows where
To all tomorrow's parties
And where will she go and what shall she do
When midnight comes around
She'll turn once more to Sunday's clown
And cry behind the door"
Ca calme.
To all tomorrow's parties
A hand-me-down dress from who knows where
To all tomorrow's parties
And where will she go and what shall she do
When midnight comes around
She'll turn once more to Sunday's clown
And cry behind the door"
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